Sous la bénédiction du Très-Haut
Un homme marchait, humble sous les cieux,
Son cœur en prière, ses pas lumineux.
Béni du Seigneur, il avançait en paix,
Portant dans son âme l’éclat de la foi vraie.
À ses côtés, comme une étoile fidèle,
Se tenait son épouse, douce et éternelle.
Leur amour tissé de patience et d’honneur,
Élevait vers Dieu un parfum de bonheur.
De leurs jours naquirent de précieux trésors,
Des enfants rieurs, éclats d’aurore.
Chaque regard, chaque rire, chaque voix,
Était pour lui un écho de la loi.
“Soyez féconds,” avait dit l’Éternel,
Et sous Son regard, ils grandissaient, purs et fidèles.
Non par richesse, ni par orgueil humain,
Mais par la force de l’amour et du destin.
Ils bâtirent leur maison sur le roc éternel,
Loin des tempêtes et des vents rebelles.
Chaque pierre posée avec prière et foi,
Chaque mur élevé dans l’esprit de la Croix.
Le père priait à l’aube naissante,
La mère chantait au clair de la vente,
Et les enfants, fruits de cette alliance,
Couraient joyeux sous l’œil de la Providence.
Ô, bénédiction immense, douce et infinie,
Quand un foyer s’abrite sous Ta main bénie !
Ô Très-Haut, source de toute lumière,
Que demeure à jamais Ton amour sur cette terre !
Ainsi passaient les jours, ainsi montaient les soirs,
Dans la paix, dans la joie, sous le céleste regard.
Un homme, une femme, des enfants comme des rois,
Riches non d’or, mais de Ta sainte loi.

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